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La détection de gaz et l’arrivée du froid : parlons-en !

Date de l'actualité
2021-11-29

Avec la baisse des températures, l’utilisation des détecteurs de gaz peut s’avérer plus compliquée. De plus, leur efficacité et leur autonomie sont parfois altérées. Pour continuer à vous protéger, voici quelques conseils qui permettront de conserver l’efficacité optimale de vos appareils.

Conserver les performances optimales de votre détecteur

> Le temps d'utilisation

Selon le temps d'utilisation prévu, il est nécessaire de stabiliser l'appareil. La stabilisation est importante, car il s'agit d'un appareil de mesure de sécurité, et si celui-ci n’est pas stabilisé, les mesures ne seront pas exactes.

Si le temps d'utilisation est :

Inférieur à 20 minutes, vous n’aurez pas besoin de stabiliser l’appareil. Il vous suffit de le mettre en marche, effectuer vos mesures, et le remettre au « chaud *».
Supérieur à 20 minutes, l’appareil aura besoin d’être stabilisé. Il faudra alors attendre 15 à 20 minutes pour que l’appareil s’adapte à la température ambiante.

* Détecteur au chaud (ou contre vous) : Il faut qu’il soit dans un étui, dans un sac, dans votre poche, sous votre manteau, etc., le plus important est qu’il ne soit pas exposé au froid.

> Température négative : les Bons Gestes !

> Par temps sec et froid, il est important de ne pas laisser votre détecteur à l’air libre, car celui-ci pourrait geler. Certaines cellules pourraient alors perdre en efficacité. Autant que possible, il est idéal de garder le détecteur au chaud, ou contre vous. Qu’il soit dans un étui, dans un sac, dans votre poche, sous votre manteau, etc., le plus important est qu’il ne soit pas exposé au froid.

> Lors de l’utilisation, si le détecteur est lent, vous pouvez effectuer des tests de déclenchement (également appelés Bump test). En effet, en cas de froid hivernal, la luminosité de l’écran peut s’affaiblir voire s’éteindre s’il gèle. Dans ces conditions, effectuez un test de déclenchement avant chaque utilisation.

> De plus, plus les températures seront basses et plus il vous faudra recharger votre appareil fréquemment. En effet, les températures basses ont un impact sur l’autonomie de la batterie.

Bump test et étalonnage : c'est quoi ?

> Le Bump Test :

Le terme « bump test », en français « test de déclenchement », est sans doute le terme le plus utilisé dans le domaine des appareils portatifs de détection de gaz. Un test de déclenchement est un test fonctionnel du détecteur de gaz consistant à vérifier que les cellules répondent au gaz cible et que les alarmes fonctionnent. Pour l'effectuer, on expose brièvement les cellules à leur gaz cible.

Ce test doit être réalisé quotidiennement. Il sert uniquement à vérifier le fonctionnement des cellules et alarmes mais ne mesure pas la précision des cellules et ne permet pas d'ajuster les réglages de l'appareil, contrairement à l'étalonnage.

> L'étalonnage :

L'étalonnage nécessite d'être régulier (trimestriel, semestriel ou annuel selon les conditions d'utilisation), sinon les mesures indiquées par les détecteurs ne refléteront pas précisément les concentrations de gaz réelles.

Pendant l'étalonnage, les réglages de l'appareil s'ajustent automatiquement pour que les cellules continuent à mesurer correctement et avec précision les concentrations de gaz. Lorsqu'une cellule est détériorée au-delà d'un niveau acceptable, le test d'étalonnage échoue et elle doit être remplacée.

L’arrivée du froid rime aussi avec monoxyde de carbone…

Malheureusement, l’arrivée des températures fraîches correspond souvent à un nombre de cas élevé d’intoxication au monoxyde de carbone.

Ce gaz, inodore et incolore, est indétectable pour un être humain, à moins d’être équipé d’un détecteur. Peu importe le type de chauffage que vous utilisez, au gaz, au bois, au charbon, au fuel, etc., vous pouvez être concernés. Dans le cas d’un petit appareil de chauffage d’appoint, le risque est encore plus important. En effet, le monoxyde de carbone peut être émis lors d’une combustion incomplète.

Pour éviter l’intoxication, il est tout d’abord recommandé de faire vérifier votre système de chauffage par un technicien agréé, au moins une fois par an. De plus, il faut être très vigilant aux premiers symptômes de l’intoxication, qui sont en général des maux de tête, des vomissements et des pertes de connaissance.

Nos conseils

Le conseil le plus important : aérez bien votre intérieur ! Pour prévenir l’intoxication, il est important de renouveler l’air ambiant régulièrement. Dans le cas où vous ressentez des symptômes, il est urgent de débrancher l’appareil en chauffe, ouvrir les fenêtres et sortir du logement en appelant les secours. Si c'est possible, vous pouvez également installer un détecteur de monoxyde de carbone dans votre logement.